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Partitions

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Les Trois Danses Macabres ont été commandées par la Ville de Charleville-Mézières pour la commémoration du cinquième centenaire de la Basilique de Mézières. Pouvant s’interpréter en cycle ou séparément, elles se répondent par de multiples renvois et l’utilisation d’un matériau musical souvent proche.

Sur le plan symbolique, les trois pièces sont à mettre en rapport avec le thème de la danse macabre qui hantait les peintres du moyen âge tardif, ainsi qu’avec les épisodes de la fameuse Légende des trois Morts et des trois Vifs, très populaire au XIIIe et XIVe siècle, qui peuvent être lus ad libitum par un récitant ou un conteur.

Les Trois Danses Macabres ont été enregistrées par Pascale Rouet sur l’orgue Koenig de la basilique de Mézières (Musiques en miroirs, Triton 331211, 2017)

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Ces musiques en miroirs alternent pièces anciennes et contemporaines.

Écrit en 2014, Le Songe de Jan Pieterszoon Sweelinck a été conçu pour l’orgue italien Bernard Boulay de Pranzac. Il est structuré de manière à ce que les pièces anciennes viennent s’intercaler entre et autour des versets contemporains, formant ainsi un polyptique de sept volets. Mais il est possible, si on le désire, de le concevoir en triptyque (en supprimant alors les espaces de musique ancienne), voire de privilégier toute autre association possible.

Le Stella splendens in monte a quant à lui été composé en 2016 à la demande du chœur de Radio-France pour l’inauguration du nouvel orgue Grenzing de l’auditorium de la Maison de la radio parisienne. Des extraits du Livre vermeil de Montserrat (XIVe s.) y alternent avec des vis-à-vis contemporains. Là encore, plusieurs versions sont possibles : pour orgue seul, pour orgue avec voix (chœur ou solistes), partiellement ou en totalité.

- Stella splendens in monte (08'20'')

- Le songe de Sweelinck (09'00'')

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Les Six Etudes ont été écrites de 1996 à 1998 et revues pour leurs versions finales en 2012.

Elles sont dédicacées à Pascale ROUET, Sylvain HEILI, Aude SCHUMACHER, Pierre PERDIGON et François MENISSIER. Elles constituent des microcosmes singuliers contrastant les uns avec les autres, qui peuvent être joués en tant que suite ou séparément.

Les six pièces s’inspirent librement de la musique française, allemande et italienne du XVIIe siècle, en reprenant un certain nombre de traits caractéristiques des formes musicales de cette époque : durée relativement courte de chaque pièce, registration presque unique, virtuosité sans difficulté, abstraction placée au service d’épanchements émotifs et sensibles, aspect essentiellement rhétorique, refus de la lourdeur harmonique au profit de lignes mélodiques travaillées et ornées.

 

Etude 1 : Toccata 3’15''

Etude 2 : Anamorphose 3’15''

Etude 3 : Récit de Tierce 4’30''

Etude 4 : Per Elevazione 4’

Etude 5 : Sur la Quinte 3’

Etude 6 : Stylus Fantasticus 3’30''

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Les cinq pièces qui composent Orchésographie ont été écrites de 2008 à 2012. Elles sont dédicacées à Pascale ROUET.

Le cycle reprend le très beau titre d’Orchésographie, que le chanoine de Langres Jehan Tabourot a donné en 1589 à son « Traicté en forme de dialogue par lequel toutes personnes peuvent facilement apprendre & practiquer l'honneste exercice des dances », sous le pseudonyme de Thoinot Arbeau, anagramme de son nom. Il s’agit du premier manuel qui précise les pas à exécuter en regard de la partition musicale dans les multiples danses d’origine médiévale, qui connaîtront un succès phénoménal chez les musiciens des siècles suivants (Passe-pieds, branles, pavanes, tourdions, voltes et autres gavottes …).

Dans cet esprit, ces pièces conviennent donc particulièrement à un petit orgue ancien.

 

I. Estampie 3’ 25''   II. Basse Danse 4’ 25''   III. Saltarello 3’

IV. Pavane 4’          V. Gaillarde 5’

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Les Sortilèges ont été recomposés, à l'exception du sixième, à partir d'un ensemble de pièces écrites initialement pour clavier et divers instruments (Flûte, clarinette, basson, saxophone, flûte à bec, violoncelle), puis adaptées pour violoncelle et piano, et enfin pour basson et orgue. Ces miniatures tendent ainsi vers un caractère concertant proche de la musique de chambre, les divers éléments qui les composent conservant bien souvent un aspect soliste marqué.

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Ecrite en vue d'être créée lors des Journées de l'Orgue Contemporain du CNSM de Paris en janvier 2005, cette pièce se réclame de la toccata à l'italienne : une musique ornée au caractère libre conçue pour « toucher l'orgue », faisant alterner des passages tendus, planants et mesurés, avec des épisodes plus virtuoses et légers, et dans laquelle les deux organistes sont invités à faire preuve d'imagination dans le maniement du rythme.

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Les trois suites qui composent Dactylopraxie se rapportent au genre de la Partita qu’affectionnaient les compositeurs italiens et allemands des XVIIème et XVIIIème siècle. Comme leurs aînées, chacune d’entre-elles consiste en une succession de pièces brèves et de caractère contrasté, reliées entre elles par un propos fédérateur, cherchant à mettre en valeur une large palette des sonorités de l’instrument. Si le recueil vise à faire progresser l’acquisition des principaux réflexes digitaux pour des organistes commençants, un instrumentiste plus confirmé pourra aussi y trouver des miniatures sonores et colorées, simples à déchiffrer et écrites dans un langage d’aujourd’hui.

 

- DACTYLOPRAXIE Micro-Suite pour explorer le clavier      03'11''

- DACTYLOPRAXIE Variations sur dix notes fixes      05'

- DACTYLOPRAXIE Partitta quand la dernière comprend l'ensemble      06'31''

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Praxipode - Ensemble de trois suites pour le travail du pédalier-, écrit en 2014 et 2015, Praxipode est constitué d’un ensemble de vingt pièces regroupées en trois suites distinctes. Elles ont été écrites dans le but d’aider les organistes à user du pédalier de manière progressive. Le recueil fait suite à Dactylopraxie, destiné au manuel seul, et en adopte exactement la même structure. Si les différentes pièces qui composent chaque suite peuvent être isolées ou regroupées selon les envies des interprètes, elles sont néanmoins reliées entre elles par un propos identique qui en assure la cohérence et apparente les trois ensembles au genre des Partitas.

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